Je ne suis à l’écriture que ce petit garçon de moins de deux ans que j’étais sur cette vieille photo de 1968. J’écris pour le plaisir de faire surgir dans mon imagination des histoires comme d’autres avalent goulument de bonnes séries aujourd’hui. Mes personnages prennent vie et deviennent mes compagnons de route pour plusieurs mois. Ils me posent des questions, des problèmes aussi; on s’engueule parfois mais on reste bons amis. Je m’endors avec eux après de longues soirées d’écriture et ils reviennent parfois dans ma journée de travail me dire “et si je disais cette horreur ?…” ou “et si je faisais cette connerie ?”… “qu’en penses-tu ?”. Le soir, je leur donne ma réponse.

J’ai dans cette histoire voulu créer un récit qui relie le monde bien réel des gens rationnels et modernes et le monde enfoui des pratiques et des découvertes scientifiques dont on préfère ne pas parler car elle dérangeraient trop l’ordre établi. Pour autant, de plus en plus sont ceux qui pratiquent en silence mais au vu de tous ces techniques qui défient la science académique.

On écrit pour soi et si l’histoire peut sembler digne d’être publiée, alors on la partage. J’ai déjà publié, à compte d’auteur, un premier livre (“Gynécène”, Editions Beaudelaire) et je dois dire que l’expérience fut enrichissante. Je ne cherche pas à faire de l’argent en écrivant et je tente ici un autre moyen de partager mon histoire en adoptant le principe du feuilleton. Et si la demande de publication en objet papier devient forte, que les puristes du livre se rassurent, je publierai.

En attendant, si vous en êtes d’accord, tentons l’expérience de la lecture sur écrans pour découvrir cette histoire. Laissez-moi vos impressions par le formulaire de contact ci-dessous.

Bonne lecture.

Christophe Girard.